L'altruisme efficace est un sujet complexe et soulève de nombreuses questions. Voici une liste des plus fréquemment posées à la communauté.
Certaines personnes adhèrent à la démarche de l’altruisme efficace parce qu’elles considèrent qu’aider les autres est un devoir moral. Par exemple, si nous nous trouvons dans une situation privilégiée et que les actions que nous pouvons mettre en œuvre ne représentent qu'un sacrifice modeste par rapport à l’aide apportée, on peut alors considérer que nous avons une obligation morale d’aider les autres.
D’autres personnes dans l’altruisme efficace ne sont cependant pas convaincues de l’existence de devoirs moraux absolus, et sont simplement motivées par l’amélioration de l’impact de leurs actions altruistes. Quel que soit votre avis sur ce sujet, vous êtes le ou la bienvenue dans le mouvement de l’altruisme efficace !
Si certaines personnes ont l’impression que le fait de raisonner de manière rationnelle et d’effectuer des calculs rend une action altruiste moins sincère, on peut au contraire se dire que cela témoigne d’une réelle volonté d’aider les autres. En effet, on peut vouloir connaître et utiliser les meilleurs moyens d’aider autrui parce qu’on a à cœur de faire de son mieux pour améliorer le monde et résoudre des problèmes globaux tels que le changement climatique. Pour mesurer l’efficacité d’une action, il est souvent nécessaire de faire appel à des évaluations quantitatives.
Nos ressources étant limitées, il nous est impossible de nous occuper simultanément de tous les problèmes qui mériteraient notre attention. Ces calculs sont donc motivés par une volonté de mieux prioriser nos efforts pour avoir le plus grand impact positif possible.
La plupart des personnes qui ont été attirées par l'altruisme efficace le doivent à une grande compassion envers les autres : elles pensent que nous devrions aider le plus d’individus possible et que nous devrions accorder plus d’attention à certains enjeux majeurs. Pour ce faire, il est parfois important de faire des calculs.
L’une des questions les plus importantes à se poser pour sélectionner les causes à défendre est celle-ci : à quels domaines la société alloue-t-elle déjà des ressources ? Si un problème important est déjà largement reconnu comme tel, alors il est probable que de nombreuses personnes essaient déjà de le résoudre. Cela veut dire que si quelques personnes supplémentaires décident de travailler sur cette question, il sera généralement plus difficile pour elles d’avoir beaucoup d’impact.
Toutes choses égales par ailleurs, il est possible d’aider bien plus efficacement les autres en choisissant un domaine qui ne bénéficie pas de l’attention qu’il mériterait.
On peut réfléchir à cette question en représentant la situation sous la forme d’un « portefeuille mondial » : quelle serait la répartition idéale des ressources entre toutes les causes qui comptent ? Et sur quels aspects sommes-nous les plus éloignés de cette répartition idéale ?
Voilà pourquoi les causes auxquelles les partisans de l’altruisme efficace donnent la priorité peuvent sembler surprenantes, ou limitées. La communauté se concentre sur les causes les plus négligées par rapport à l'attention qu'elles mériteraient.
Cela veut dire aussi que les causes défendues changeront au fil du temps. Si l’altruisme efficace intéresse de plus en plus de personnes, alors les causes sélectionnées aujourd’hui pourraient ne plus être négligées à l’avenir, et d’autres causes pourront être défendues et financées.
Il n'y a évidemment rien de mal à vouloir aider les gens proches de soi. Seulement, les opportunités d'aider les autres peuvent parfois être bien plus importantes dans des zones géographiques éloignées. C’est particulièrement le cas si l'on vit dans un pays riche : avec moins d’un millier d’euros il est par exemple possible de doubler le revenu annuel d'une famille vivant dans l'extrême pauvreté, et donc d’améliorer considérablement la vie de plusieurs personnes, alors que la même somme aura un impact bien plus limité dans un pays riche. Par ailleurs, de nombreuses études montrent que le revenu a une utilité marginale décroissante, c’est-à-dire que plus notre revenu est élevé, moins une augmentation supplémentaire de ce dernier aura un effet positif sur notre bien-être.
Privilégier les gens près de soi revient donc souvent à aider moins de personnes, sur la base de critères moralement arbitraires comme la nationalité, la proximité géographique ou la culture.
La question de ce qu'est « l'impact » fait l’objet de vifs débats et de nombreuses recherches dans la communauté de l’altruisme efficace, qui réunit des personnes dont les positions morales diffèrent.
Cela dit, il est généralement considéré qu'il s'agit de permettre à d’autres de mener une vie saine, heureuse, épanouie, conforme à leurs souhaits, et exempte de souffrances évitables – c’est-à-dire de mener une vie pleine de bien-être. L’altruisme efficace se concentre sur cet objectif car le développement du bien-être est un objectif important aux yeux de la plupart des gens. Mais il ne s’agit pas de dire que c’est le seul but qui compte, et en pratique, les membres du mouvement ont souvent de nombreuses autres valeurs.
Étant donné que ce qui compte moralement est très incertain, les personnes impliquées dans l’altruisme efficace attachent de l’importance au respect des valeurs morales communes. Les raisonnements de type « la fin justifie les moyens » sont donc jugés avec beaucoup de scepticisme.
Découvrez ici comment 80,000 Hours, un organisme à but non lucratif qui fait partie du mouvement, définit la notion d'impact positif. Pour une description plus détaillée de l'altruisme efficace, voir The Definition of Effective Altruism, du philosophe William MacAskill, cofondateur du mouvement de l’altruisme efficace.
Il n’est pas nécessaire d’être végétarien pour adhérer aux principes de l’altruisme efficace. Cependant, beaucoup de personnes se reconnaissant dans l’altruisme efficace sont végétariennes ou véganes, et la proportion de personnes végétariennes ou véganes dans le mouvement de l’altruisme efficace est beaucoup plus élevée que dans le reste de la population. Par ailleurs, de nombreuses personnesconsidèrent que le remplacement progressif d’une partie ou de l’ensemble des produits d’origine animale par des alternatives serait une bonne chose.
En général, ce qui justifie ces engagements est un élargissement du cercle de considération morale visant à également prendre en compte les intérêts des animaux. En effet, un des principes moraux au fondement de l'altruisme efficace est l'impartialité des bénéficiaires et des causes. Ce principe d’impartialité implique que l'espèce d'un individu, pas davantage que sa nationalité par exemple, n'est pas un critère moralement pertinent pour négliger ou ignorer ses intérêts. Nous disposons de nombreux indices comportementaux, évolutionnistes et neurobiologiques probants sur la capacité à souffrir et à ressentir diverses émotions de nombreux autres animaux. Les mauvaises conditions de vie et de mort des animaux d'élevage et des animaux pêchés constituent donc une source majeure de souffrances dans le monde, ce qui en fait une préoccupation importante pour le mouvement de l’altruisme efficace.
Par ailleurs, il est avéré que la consommation actuelle de produits d'origine animale est l’une des causes majeures du réchauffement climatique, du gaspillage des ressources alimentaires, de la montée de l’antibiorésistance et de l’augmentation du risque de pandémie.
Certaines personnes au sein de l’altruisme efficace défendent l’idée qu’une manière possible de mener une carrière altruiste consiste à exercer un métier très rémunérateur, pour ensuite donner une partie significative de son revenu à des ONG. Cette idée se justifie par le raisonnement contrefactuel suivant : si vous postulez à une annonce au sein d’une ONG, pour laquelle un·e autre candidat·e est tout aussi bon·ne que vous, alors il importe peu à la réussite des missions du poste que ce soit vous qui soyez pris·e ou cette autre personne. Dans ce cas, votre impact contrefactuel est négligeable. En revanche, si les dons issus de votre activité rémunératrice permettent à cette même ONG d’embaucher deux personnes, alors votre impact contrefactuel est important, puisque ces dons n’auraient probablement pas été faits par une autre personne que vous.
En outre, les postes fortement rémunérateurs sont souvent des postes d'influence, et ils permettent donc potentiellement de faciliter des orientations stratégiques vers les valeurs de l'AE.
Pour plus de détails sur les raisonnements associés à l’idée de “gagner pour donner”, nous vous suggérons ces ressources (en anglais).
L'engagement personnel ne se limite pas forcément à donner aux organisations recommandées par GiveWell (un organisme indépendant d'évaluation d'organisations caritatives). Pour de nombreuses personnes du mouvement, cela passe aussi par le choix de carrière, notamment dans la recherche scientifique, à des postes d’influence, ou en travaillant sur le terrain. D’autres pensent également qu'en promouvant les idées de l'altruisme efficace, il est possible de modifier profondément et durablement la société, malgré un mécanisme causal beaucoup plus indirect.
Il est tout à fait possible que les interventions structurelles et systémiques aient un plus grand impact attendu que d’autres interventions. Mais il s’agit à chaque fois d’une question ouverte. L'activisme politico-structurel est souvent plus incertain que les interventions directes : il est plus difficile d'évaluer si les "mesures qui changent le système" seront adoptées politiquement, et le cas échéant, si l'effet positif et à grande échelle espéré se produira réellement. Bien entendu, cela ne signifie pas qu'il soit inutile de s'attaquer à des projets structurels ou de les soutenir par des dons – ils peuvent avoir un impact attendu plus élevé malgré une probabilité de succès plus faible, car leur effet peut être plus important.
Du côté des interventions directes, même si elles peuvent donner l’impression de n’être qu’un pansement posé sur un problème plus large, leur importance ne doit pas être ignorée pour autant. À chaque fois que nous décidons de faire autre chose que de sauver directement des vies, nous devrions avoir de solides raisons de penser que notre action alternative aura un impact positif plus important.
Il reste dans tous les cas inapproprié de qualifier les interventions directes de "simple lutte contre les symptômes”, étant donné que les recommandations de GiveWell ont pour la plupart des effets positifs à long terme, en conduisant par exemple à des taux de fréquentation scolaire plus élevés, une meilleure éducation et des revenus plus importants par la suite – ce qui contribue également à une émancipation politique des personnes ayant reçu l’aide.
Pour résumer, l’altruisme efficace ne s’oppose pas à des changements structurels importants, bien au contraire. GiveWell a d’ailleurs manifesté son intention de produire davantage de travaux de recherche sur l'impact d'interventions plus structurelles, et Open Philanthropy finance des réformes politiques aux États-Unis dans divers domaines. Le mouvement considère qu'il est important d'utiliser une partie de nos ressources pour aider directement les personnes en ayant le plus besoin, tout en évaluant le potentiel de projets systémiques pour y voir plus clair sur leur efficacité.
La réponse est oui… et non. Oui dans la mesure où ils ne soutiennent que des organisations dont la valeur attendue (c’est-à-dire la probabilité de succès multipliée par l'ampleur de l'effet si le succès est au rendez-vous) est élevée. En revanche c’est non si par "preuves empiriques" on entend que la probabilité de réussite doit nécessairement être élevée. En effet, il est possible que la valeur attendue d’une action soit élevée bien que la probabilité de réussite soit faible, du moment que l’impact potentiel est important.
Le fait qu’il soit plus compliqué de mesurer l’impact de certaines interventions (par exemple les "méta-interventions" telles que l'éducation et la recherche) ne signifie pas nécessairement que leur valeur attendue est inférieure à celle des interventions "directes". Le fait de pouvoir mesurer avec précision l’impact d’une action est important, toutefois il est également important d'éviter le "biais de mesurabilité", c'est-à-dire la tendance à s'orienter vers des interventions facilement mesurables, même si d'autres interventions mal mesurables auraient probablement un plus grand impact.
Même de petites contributions peuvent avoir un grand effet quand on donne efficacement ! Par exemple, 50 euros peuvent soigner et protéger pendant un an près de 100 enfants contre des vers intestinaux, un problème important dans les pays en développement. Les personnes ne pouvant rien donner ne devraient pas pour autant éprouver de culpabilité : chacun aide selon ses moyens. En plus de donner de l'argent, d’autres formes de contribution existent : on peut par exemple promouvoir les idées de l’altruisme efficace auprès de nos proches ou sur nos réseaux sociaux. Il est également possible de faire du bénévolat ou de s’investir dans un groupe local. Enfin, de nombreuses personnes au sein de l’altruisme efficace considèrent aujourd’hui que le choix d’une carrière à fort impact constitue le meilleur moyen d’avoir un impact positif sur le monde.
Généralement, l’idée derrière cette question est qu'il serait absurde que tous les gens donnent tout leur argent à l'étranger (là où le besoin ou la souffrance est objectivement le plus grand en ce moment), en laissant l'économie, les plus démunis et la société dans leur propre pays dépérir.
Il faut garder à l’esprit que l’altruisme efficace n’a pas pour objectif de fournir des réponses mais plutôt d’offrir une méthodologie dont les résultats varient selon le contexte. Évidemment, un don auprès des associations recommandées par GiveWell n’a de sens que si, a) elles peuvent réellement utiliser cet argent (et n'ont pas déjà été submergées de dons), et si b) cet argent ne serait pas mieux utilisé ailleurs.
Si tous les gens agissaient selon les principes proposés par l'altruisme efficace, il y aurait tellement d'argent dans les programmes d'aide recommandés qu’en très peu de temps ces dons supplémentaires ne pourraient plus être utilisés de façon efficiente. Par conséquent, les dons devraient être réorientées (sans quoi elles ne seraient pas efficaces) puisque les associations auparavant efficaces ne le seraient désormais plus.
Si des quantités de ressources colossales sont investies dans des organisations efficaces étrangères (y compris par le biais de changements politiques nationaux, tels que l'augmentation massive de l'aide au développement ciblée), celles-ci deviendront de moins en moins efficaces au point que les possibilités d'aide dans son propre pays figureront alors aussi parmi les interventions prioritaires. Si votre propre pays devrait s’effondrer parce que trop d'habitants envoient leur argent à l'étranger, cela signifie que beaucoup d’entre eux n’ont pas suivi l’approche critique de l’altruisme efficace. Mais vu les écarts de richesses entre pays, nous sommes bien loin d'en arriver là !
L’utilitarisme est la théorie morale selon laquelle la meilleure action est celle dont les conséquences maximisent le bien-être collectif. L’altruisme efficace n’est pas réductible à l’utilitarisme et est compatible avec de nombreuses théories morales, à partir du moment où elles s’intéressent aux manières d'améliorer le bien-être des individus de manière impartiale. Par exemple, une éthique de la vertu, qui met l’accent sur les traits de personnalité qu’une bonne personne doit acquérir, pourrait admettre que l’on doit faire preuve de bienveillance et de générosité, ce qui pourrait se traduire par un engagement altruiste efficace.
Pour autant, il est vrai que l’utilitarisme est la théorie morale la plus proche des principes de l’altruisme efficace. Peter Singer, philosophe qui se revendique utilitariste, a par exemple soutenu le mouvement depuis ses débuts.
Non. L’altruisme efficace nous invite à réfléchir à comment utiliser au mieux les ressources que nous choisissons de consacrer à cet objectif, mais il ne dit pas si aider les autres doit devenir notre préoccupation prioritaire.
Souvent, l’altruisme efficace donne envie aux gens d’aider davantage les autres, car ils réalisent qu’ils peuvent avoir plus d’impact que ce qu’ils imaginaient. Mais pour la plupart de ses partisans, aider les autres n’est qu’un objectif important parmi plusieurs objectifs éthiques et personnels. De même, si certains donnent plus de 50% de leurs revenus à des organismes caritatifs, d’autres ne donnent que 1%.
L’organisation Giving What We Can invite par exemple celles et ceux qui le souhaitent et qui en sont capables à faire une promesse de donner 10% de leur revenu jusqu’à la fin de leur vie. Les personnes qui se sentent à l'aise avec ce montant peuvent ensuite l'augmenter graduellement si elles le souhaitent.
Dans tous les cas, si vous voulez faire de l'altruisme efficace votre objectif principal dans la vie, assurez-vous de prendre suffisamment soin de vos propres besoins. Sinon, il est probable que votre bien-être, motivation altruiste et productivité en souffriront.
C'est peut-être le cas. Nous avons de nombreuses occasions d’agir de manière altruiste, et certaines actions sont plus efficaces que d'autres. Il est donc très improbable que nous ayons choisi intuitivement la meilleure action si nous n'avons pas essayé délibérément de poursuivre l'option ayant le plus grand impact attendu.
Nous entrons souvent en contact avec un sujet ou une cause par hasard ou par expérience personnelle, et nous continuons ensuite de nous y engager. Même si nous travaillons dans ce domaine depuis de nombreuses années, cela peut parfois être une erreur d'y rester uniquement en raison des ressources déjà investies (voir le biais des “coûts irrécupérables”). Si l'on veut vraiment éviter le plus de souffrances possible, il peut être judicieux, selon la situation, de repenser et de changer massivement ses propres projets professionnels ou la façon dont on donne son argent.
Bien que le mouvement de l’altruisme efficace soit encore jeune, il a déjà orienté des sommes importantes pour des organisations efficaces, a contribué à d'importantes recherches, et a mené à de nombreux changements de carrière altruistes. Vous trouverez de plus amples renseignements sur ce que le mouvement a accompli sur les sites du Centre for Effective Altruism et de la Foundation for Effective Altruism.
À titre d’exemple, Giving What We Can annonce que ses adhérents ont déjà donné plus de 300 millions de dollars, et ont promis de donner plus de 3 milliards de dollars au cours de leur vie. De son côté, la fondation Good Ventures a déjà donné près de 2 milliards de dollars à des interventions jugées très bénéfiques ou particulièrement prometteuses. Quand on sait que pour une même cause, il peut exister des actions des centaines de fois plus efficaces, on prend rapidement conscience de la valeur d’une telle redirection !
Étant donné qu’il est complexe d'aider le monde efficacement, le mouvement de l'altruisme efficace attache une grande importance à la diversité des perspectives et des disciplines. Les débuts du mouvement comportaient une tendance vers les domaines quantitatifs (mathématiques, informatique, sciences naturelles), la philosophie jouant toujours un rôle majeur. Depuis, la communauté s'est considérablement diversifiée, et de plus en plus de personnes d'autres disciplines telles que la psychologie, la médecine, les sciences sociales et le droit ont découvert les idées de l'altruisme efficace.
Le mouvement inspire aussi de plus en plus de jeunes et continue à se développer dans le monde entier. Aux nombreux groupes déjà présents dans les pays occidentaux se joignent des communautés au Nigéria, à Taiwan, Hong Kong, Singapour, en Inde ou encore au Brésil.
Il est essentiel que le mouvement de l'altruisme efficace soit ouvert à la critique et qu'il encourage activement la diversité au sein du mouvement.
Altruisme Efficace France est principalement financé par le Centre For Effective Altruism, et dans une moindre mesure par des donateurs individuels (dont beaucoup sont membres d'Altruisme Efficace France). Votre aide nous est très précieuse, alors si vous souhaitez soutenir nos actions, visitez la page nous soutenir !
Les groupes locaux sont de plus en plus nombreux en France. Vous pouvez retrouver la liste de ceux en activité ici.
N'hésitez pas à les rejoindre lors des événements (annoncés sur le groupe Facebook) ou à nous contacter.
Si vous souhaitez lancer un groupe dans votre école ou votre ville, premièrement : bravo ! C'est un excellent moyen d'avoir un fort impact et de rencontrer du monde ! Ensuite, nous pouvons vous accompagner dans ce projet en vous apportant des conseils, guides et autres ressources. Il vous suffit de nous contacter.
Bien sûr ! N'hésitez pas à nous contacter pour une présentation du mouvement de l'altruisme efficace ou une conférence sur des sujets spécifiques.