Les meilleurs conseils que nous avons pu trouver pour décrocher un emploi

La plupart des conseils en matière de recherche d’emploi sont mauvais.

  • Le premier conseil de CollegeFeed pour réussir un entretien est d’« avoir confiance en soi », ce qui revient un peu à dire que vous devriez « être employable ».
  • La plupart des coachs se contentent de couvrir l’aspect « nettoyez vos ongles et ayez une poignée de main ferme ».
  • L’une des vidéos de conseils pour entretiens d’embauche les plus populaires sur YouTube, avec plus de 10 millions de vues, nous donne le sage conseil de ne surtout pas prendre votre siège tant que la personne qui mène l’entretien ne vous l’a pas explicitement proposé.

Clairement, s’asseoir quelques secondes trop tôt est une erreur catastrophique dont nul ne saurait se remettre.

Au fil des ans, nous avons passé au crible beaucoup de mauvais conseils pour dénicher les pépites qui sont vraiment pertinentes. Ayant également fourni un accompagnement individuel à des milliers d’individus qui postulent pour des emplois et recruté une trentaine de personnes nous-mêmes, nous avons vu ce qui fonctionne des deux côtés. Cet article fait la synthèse de ce que nous avons appris.

Le point le plus fondamental : décrocher un emploi, c’est convaincre quelqu’un que vous avez quelque chose d’intéressant à offrir. Il faut donc vous concentrer sur ce qui semblera le plus convaincant aux organisations qui embauchent. Alors, au lieu d’envoyer des brassées de CV, obtenez des recommandations et prouvez que vous êtes capable de faire ce qu’on vous demande. La suite de l’article vous propose une méthode étape par étape.

Temps de lecture : 25 minutes

En deux mots

  • Trouver un emploi, c’est un processus de vente. Mettez-vous à la place des personnes qui recrutent et faites ce qui leur semblera le plus convaincant.
  • Générez beaucoup de pistes, en particulier via des demandes de présentations ou de recommandations.
  • Prouvez que vous êtes capable de faire le travail demandé en le faisant réellement. Réalisez un projet en amont de l’entretien, expliquez précisément à l’organisation qui recrute comment vous pouvez résoudre ses problèmes ou cherchez d’abord un poste connexe.
  • Une fois que vous recevez une proposition, prenez le temps de bien négocier.
  • Faites le nécessaire pour conserver votre motivation. Engagez-vous publiquement à faire une candidature par jour, par exemple, ou trouvez-vous un ou une partenaire de recherche d’emploi.

En l’occurrence, c’est du second degré, mais les véritables conseils en matière de recherche d’emploi ne volent pas beaucoup plus haut.

Ne mâchons pas nos mots : personne ne vous doit un emploi, et une embauche est rarement juste. En fait, trouver un travail est, fondamentalement, un processus de vente. Vous devez persuader quelqu’un de vous confier des responsabilités et de vous verser un salaire, et même de mettre sa réputation en jeu, en échange de résultats.

Nous allons vous livrer des conseils primordiaux pour chaque étape de cette « vente » :

  1. Trouver des opportunités (prospection) ;
  2. Convaincre les entreprises (conversion) ;
  3. Négocier.

Vous verrez revenir un thème commun : se mettre à la place de l’organisation qui recrute et faire ce qui lui semblera le plus convaincant.

Le reste de ce guide a pour objectif de vous aider à déterminer quel est le meilleur emploi pour vous et pour le monde, mais ici, nous nous concentrerons sur les modalités pratiques de la mise en œuvre de vos plans de carrière. Gardez cependant à l’esprit qu’il est inutile d’utiliser des techniques de vente pour décrocher un travail que vous ne feriez pas bien – vous ne trouverez pas ça satisfaisant, et, si vos performances sont inférieures à celles de la personne qui aurait été prise à votre place, votre impact sera négatif.

C’est pour éviter la situation contraire que nous avons rédigé cet article : nous avons vu de trop nombreux excellents profils désireux de faire une différence dans le monde échouer à libérer leur potentiel faute de savoir se vendre.

Étape 1 : Prospection

Une piste est ici toute opportunité susceptible d’aboutir à un emploi ; par exemple, un poste auquel vous pourriez présenter votre candidature, quelqu’un de votre cercle amical qui pourrait avoir connaissance d’une opportunité, ou un projet annexe avec une éventuelle rémunération à la clé.

Il vous faut beaucoup de pistes

Nous avons interviewé David Folkenflik, qui est aujourd’hui un des meilleurs journalistes du réseau NPR, un média indépendant américain. À ses débuts, il avait envoyé 70 candidatures et n’avait reçu qu’une seule offre réaliste.

C’est une illustration parlante de la première chose à savoir sur les pistes : il vous en faut probablement beaucoup. En début de carrière en particulier, trouver un seul bon emploi nécessite facilement 20 à 100 pistes, et essuyer une vingtaine de refus est tout à fait normal.

En fait, une période sans emploi dure en moyenne six mois aux États-Unis et près d’un an en France, alors préparez-vous à ce que votre recherche d’emploi prenne autant de temps1.

C’est d’autant plus vrai si vous visez des postes particulièrement intéressants et compétitifs qui seront en théorie plus sélectifs et nécessiteront donc davantage de prospection.

La plupart des emplois directement liés aux problèmes les plus urgents dont nous parlons tombent dans cette catégorie – en partie parce que nous nous concentrons avant tout sur les problèmes négligés, pour lesquels il n’y a par définition pas énormément de postes disponibles. Par exemple, si vous voulez travailler dans la prévention de pandémies catastrophiques mais ne trouvez que 10 pistes, ce n’est (normalement) pas assez pour garantir de bonnes chances de succès. Vous aurez peut-être besoin d’envoyer des candidatures dans d’autres secteurs ou d’autres parcours professionnels jusqu’à avoir au moins 30 pistes.

Comme si cela ne suffisait pas, vous faites face à un immense facteur chance. La plupart des organisations ne cherchent pas seulement des compétences générales mais quelqu’un qui va bien s’intégrer dans l’équipe et dans l’organisation en question, et correspondre aux exigences spécifiques du poste. Sans compter qu’elles doivent prendre des décisions avec très peu d’informations et feront donc beaucoup d’erreurs. Vous pouvez avoir énormément de talent et malgré tout ne pas trouver votre bonheur faute de chance.

Et si la malchance peut être un coup dur même pour les meilleurs profils, le manque de confiance en soi est un problème généralisé qui cause des difficultés à de nombreuses personnes dans leur recherche d’emploi. Nous en connaissons beaucoup qui pensaient ne pas avoir la moindre chance d’obtenir tel ou tel poste et qui non seulement ont fini par le décrocher mais y ont même excellé.

D’autres, au contraire, ont trop confiance en elles. Nous en avons rencontré dont l’option de secours était de travailler dans une organisation liée à l’altruisme efficace ; cependant, ces postes sont eux aussi très compétitifs et ne peuvent donc pas vraiment servir de plan « de secours ».

Malheureusement, c’est difficile de savoir dans quelle catégorie vous vous situez. Il est donc important de viser à la fois des options de secours et des options ambitieuses.

  • Les options de secours sont celles qui sont moins intéressantes mais que vous pensez avoir de bonnes chances d’obtenir. Ces candidatures réduisent vos risques de vous retrouver sans rien, et avoir des offres peut vous mettre dans une meilleure position pour négocier.
  • Les options ambitieuses sont celles pour lesquelles vous avez peu d’espoir mais que vous aimeriez vraiment beaucoup décrocher – celles qui sont très avantageuses en cas de scénario optimiste.

Envoyer toutes ces candidatures représente un travail considérable. Gardez à l’esprit que c’est également l’une des meilleures manières de jauger votre adéquation personnelle vis-à-vis d’une carrière : les processus de recrutement sont conçus spécifiquement pour évaluer votre compatibilité avec le poste le plus rapidement possible. Vous avez donc beaucoup à apprendre de ces candidatures – vous pourriez même découvrir une toute nouvelle carrière.

Brasser large est aussi l’une des meilleures façons de trouver encore plus d’opportunités. Vous tomberez peut-être sur une organisation qui n’aura pas de poste à pourvoir, mais qui connaîtra quelqu’un d’autre qui embauche.

Comment obtenir des pistes : ne vous contentez pas d’envois de CV par e-mail, servez-vous de votre réseau

Dans beaucoup de grandes organisations, comme l’ONU, l’OCDE, etc., le processus de candidature est standardisé. Le but étant de garantir un maximum d’équité, il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre. Dans cette situation, vous avez juste à envoyer votre candidature.

Mais que faire dans tous les autres cas de figure ? L’approche la plus évidente consiste à envoyer son CV à beaucoup d’organisations et à répondre à des annonces sur des sites d’offres d’emploi. C’est généralement la première recommandation des conseillers en orientation professionnelle2.

Nous vous recommandons de recourir à cette stratégie de manière sporadique – et de consulter notre propre job board –, mais malheureusement, le démarchage par CV et la réponse en masse à des annonces sur internet ont un faible taux de succès.

Richard Bolles – auteur de De quelle couleur est votre parachute ?, le livre de conseil carrière le plus vendu de tous les temps – estime à environ 1 sur 1 000 les chances de trouver du travail en envoyant son CV à une entreprise par e-mail3. Donc, à moins que votre candidature soit beaucoup plus solide que la moyenne, il vous faudrait envoyer 100 CV pour atteindre à peine 10 % de chances de décrocher un emploi. Pour les candidatures envoyées en réponse à une annonce sur une plateforme d’emploi, nous estimerions le taux de succès à 1 %.

De plus, les annonces de postes sur les sites dédiés nécessitent d’être standardisées et sont majoritairement émises par de grandes organisations. Beaucoup des meilleures offres n’y sont donc pas répertoriées.

Les plus belles opportunités sont moins compétitives parce que cachées à vos yeux, se trouvent souvent dans des organisations de petite taille mais en pleine croissance, et sont personnalisées. Pour les dénicher, il faut s’y prendre différemment.

Regardez les choses du point de vue des organisations : elles préfèrent embaucher des personnes qu’elles connaissent déjà, ou, à défaut, recruter par l’intermédiaire de recommandations – grâce à une mise en relation de la part de quelqu’un qu’elles connaissent.

Que préféreriez-vous : une recommandation d’une personne de confiance, ou 20 CV reçus via une annonce sur Indeed ? La recommandation a davantage de chances de fonctionner, car vous avez déjà une garantie des compétences de la recrue potentielle. C’est moins d’efforts – départager 20 individus dont vous ne savez rien n’est pas évident. Les recommandations donnent également accès à un meilleur bassin de candidatures : les personnes les plus employables ayant déjà beaucoup d’offres, elles répondent rarement aux annonces sur internet.

Toutes ces raisons font que beaucoup de recruteurs et recruteuses considèrent les recommandations comme la meilleure méthode de sélection de candidatures4.

Et pourtant, quand on cherche du travail, on a tendance à faire les choses à l’envers et à commencer par les méthodes que les organisations aiment le moins.

Environ 50 % des offres sont pourvues grâce à des recommandations, et beaucoup ne font jamais l’objet d’une publication. Si vous négligez les références, vous risquez de manquer beaucoup d’opportunités.

Échanger avec des personnes professionnelles du secteur est en outre le meilleur moyen de glaner des informations pour bien se présenter et bien aborder les opportunités. C’est aussi une des meilleures manières d’évaluer votre adéquation personnelle, ce qui vous permet de vous focaliser sur les meilleures opportunités.

Comment obtenir des recommandations

Vous allez devoir maîtriser l’art de demander des mises en contact. Nous avons mis au point une liste de modèles d’e-mails sur lesquels vous pouvez vous appuyer.

Voici un processus étape par étape pour obtenir des recommandations. Ignorez cette section tant que vous n’êtes pas en recherche active d’emploi.

  1. D’abord, mettez à jour votre profil LinkedIn (ou votre site web, ou autre). Ce n’est pas dans le but de recevoir de belles offres d’emploi via cette plateforme – c’est vraiment rare –, mais parce que si on envisage de vous rencontrer, on consultera votre profil. Faites en sorte de vous concentrer sur vos accomplissements les plus impressionnants. Présentez les informations de manière aussi concrète que possible – « j’ai été troisième au niveau national » ou « j’ai augmenté de 100 % les donations annuelles », par exemple. Éliminez tout le reste. Il vaut mieux mettre en avant deux excellents accomplissements et c’est tout que d’en présenter deux excellents et trois médiocres. Ajoutez des liens vers tout projet pertinent par rapport au travail visé.
  2. Faites une recherche sur Google avec votre nom et faites tout ce que vous pouvez pour que les résultats soient satisfaisants (supprimez vos vieux articles de blog gênants, par exemple). Vous pouvez suivre ce guide.
  3. Si vous connaissez déjà quelqu’un dans le milieu qui soit en mesure de recruter, demandez-lui un rendez-vous pour parler opportunités. C’est à peu près comme si vous alliez directement à un entretien d’embauche en sautant toutes les étapes de filtrage. Sans compter que vous allez pouvoir demander à la personne des informations très utiles pour présenter vos candidatures au mieux et en apprendre plus sur les postes susceptibles de mieux vous correspondre. Souvenez-vous que l’existence d’un poste à pourvoir n’est pas forcément nécessaire – les organisations en créent régulièrement pour les bonnes personnes. Avant le rendez-vous, suivez les conseils de préparation d’entretien ci-dessous.
  4. Si vous ne connaissez pas votre interlocutrice ou interlocuteur si bien que ça, sollicitez un rendez-vous pour en savoir plus sur les emplois dans le secteur : un « entretien informatif ». Si l’échange se passe bien, demandez-lui de vous présenter à des personnes qui soient potentiellement aptes à vous recruter : vous aurez obtenu une recommandation. Ne lui réclamez surtout pas un travail si vous lui aviez assuré que c’était un entretien à but informatif.
  5. Quand vous demandez une mise en relation, préparez une description spécifique, en une phrase, du type d’opportunité que vous recherchez. Un bon exemple : « un poste débutant dans le marketing pour une start-up technologique dans le domaine de l’éducation ». Deux mauvais exemples : « un travail dans le développement de logiciels » ou « un travail qui corresponde à mes compétences ». Une description concrète facilitera la tâche à la personne en face de vous, qui sera plus apte à vous proposer des idées, donc visez plutôt la précision que l’exhaustivité.
  6. En cas d’échec des étapes précédentes, tournez-vous vers le réseau de votre réseau. Si quelqu’un, dans votre cercle amical proche, connaît quelqu’un d’autre qui serait capable de vous embaucher, vous pouvez lui demander directement une recommandation. L’idéal étant de vous adresser à une personne pour qui vous avez déjà travaillé par le passé et qui a pu constater vos excellentes performances.
  7. Si votre connaissance n’est pas capable de vous recommander, demandez-lui de vous présenter à des personnes du milieu qui, elles, peuvent embaucher : retour aux entretiens à but informatif.
  8. Pour découvrir quel est le réseau de votre réseau, servez-vous de LinkedIn, d’X/Twitter, etc. Mettons que vous souhaitiez travailler chez Airbnb. Allez sur LinkedIn, recherchez « Airbnb ». Vous allez obtenir une liste de tous vos contacts, puis contacts de vos contacts qui travaillent dans cette entreprise. Choisissez la personne avec qui vous avez le plus de relations en commun et laissez-lui un message.
  9. Gardez bien en tête que si vous êtes en contact avec 200 personnes sur LinkedIn et que chacune d’entre elles est en contact avec 200 autres personnes différentes, ces méthodes peuvent vous permettre d’atteindre au moins 10 000 individus.
  10. Beaucoup d’utilisateurs et d’utilisatrices du groupe LinkedIn de 80,000 Hours vous offriront avec plaisir des conseils sur vos candidatures et pourront être en mesure de vous mettre en relation avec d’autres.
  11. Si vous êtes toujours en train de tourner en rond, c’est peut-être que vous auriez intérêt à prendre un peu de temps pour construire votre réseau dans le milieu d’abord. Lisez nos conseils en matière de réseautage. Commencez par des personnes avec qui vous avez au moins un lien ténu, comme les alumni de votre université ou de votre école ou des relations de relations de relations. Votre établissement d’enseignement supérieur peut sans doute vous fournir une liste d’alumni étudiants volontaires pour donner un coup de main dans le secteur que vous visez. Il y a sûrement des groupes intéressants que vous pouvez rejoindre et des conférences instructives auxquelles vous pouvez assister. Sinon, vous pouvez toujours tenter le démarchage par e-mail. Vous pouvez vous référer à ce guide pour trouver du travail sans réseau et à cet autre guide pour trouver l’adresse e-mail de n’importe qui.

N’oubliez pas de vous appuyer sur nos modèles pour demander des mises en relation.

MODÈLES

Responsables de recrutement et sites dédiés

Nous préférons les tactiques ci-dessus, mais s’adresser à des recruteuses et recruteurs peut être utile et s’avère souvent plus efficace que de simples candidatures par e-mail. Cherchez ceux et celles qui ont un bon réseau dans le secteur qui vous intéresse. 

Vous pouvez aussi consulter les sites d’annonces d’emplois : cela fonctionne parfois et c’est aussi une bonne manière de trouver des idées. Allez tout particulièrement voir notre page d’offres d’emplois, qui répertorie les postes les plus pertinents que nous pouvons trouver pour vous mettre dans une meilleure position afin de travailler sur les problèmes les plus urgents du monde.

Étape 2 : Conversion

Comment convaincre quelqu’un qui a le pouvoir de vous embaucher de le faire ?

À nouveau, mettez-vous à sa place. Chez 80,000 Hours, nous avons un jour voulu recruter une ingénieure ou un ingénieur en développement web. La plupart des profils avaient uniquement rempli notre formulaire de candidature, mais quelqu’un nous avait envoyé une version repensée de notre ancien quiz de carrière. Quelle est la candidature la plus convaincante ? Cette personne se plaçait immédiatement dans les 20 % des candidatures les plus intéressantes, malgré une expérience formelle très limitée.

Les organisations cherchent à cocher différentes cases. Elles veulent des recrues qui s’intègrent socialement, qui restent longtemps et qui ne causent pas de perturbations. Mais, surtout, elles veulent être certaines que vous êtes capable de résoudre les problèmes auxquels elles font face. Si vous arrivez à prouver que vous allez obtenir les résultats qui comptent le plus pour elles, tout le reste aura peu d’importance en comparaison.

Alors, comment y parvenir ?

Face à un processus très standardisé

Dans ce genre de cas de figure, pour les organisations internationales comme l’OCDE ou de nombreux autres emplois dans de grandes organisations, vous n’avez pas le choix : il vous faut vous plier au processus. Maximisez vos chances en vous renseignant sur ce qui vous attend et en vous entraînant sur ces points en particulier. Par exemple, si vous devez passer un entretien d’appréciation des compétences, trouvez quelles sont les compétences recherchées et demandez à des proches de vous poser les questions qui vous y prépareront. Certaines organisations de service public diffusent leurs grilles d’évaluation des candidatures.

Le mieux que vous puissiez faire est de trouver quelqu’un qui soit récemment passé par ce processus pour lui demander de vous en expliquer le fonctionnement et, si possible, de vous accompagner dans les étapes les plus fondamentales. Il y a parfois des livres qui détaillent exactement comment postuler.

Mais la plupart des organisations ne s’appuient pas sur un processus entièrement standardisé. Que faire dans ces cas-là ?

Si vous n’en êtes pas à votre premier rodéo, tout ce que vous avez à faire, c’est vous entraîner à raconter votre histoire. Vous pouvez dès maintenant passer aux conseils pour entretiens d’embauche. Mais si vous n’avez pas vraiment d’expérience pertinente ?

En bref : faites le travail.

Faites le travail

La manière la plus percutante de prouver que vous êtes apte à réaliser le travail qu’on vous demande est de passer à l’action. Comme vu précédemment, c’est aussi un excellent moyen de déterminer si vous avez les compétences requises, et vous pourrez donc éviter de perdre votre propre temps.

Voici quatre manières de mettre ce conseil en pratique.

Portfolio de vos projets

Par exemple, si vous briguez un travail de rédaction ou de journalisme, essayez de tenir un blog ou un compte X/Twitter sur un sujet pertinent. Si vous voulez faire du développement de logiciels, mettez des projets sur votre GitHub.

Ajoutez ces projets à votre site web et/ou à votre profil LinkedIn. Mentionnez-les dans vos candidatures ou pendant des entretiens.

Projet pré-entretien

Il s’agit, typiquement, de ce qui nous a été proposé avec la révision du site de notre quiz de carrière. Pour réaliser votre propre projet :

  1. Renseignez-vous pour savoir ce que vous ferez au poste visé (vous aurez déjà une longueur d’avance).
  2. Découvrez, en particulier, quels sont les problèmes que vous aurez à résoudre pour l’organisation visée. Pour ce faire, il vous faudra sans doute mener quelques recherches – voici un guide simple sur le sujet – puis parler à des personnes du milieu.
  3. Passez un week-end à élaborer une solution à ces problèmes, et envoyez un résumé d’une page à quelques personnes de l’organisation en leur proposant d’en discuter plus longuement.
  4. Si vous n’avez pas de nouvelles après une semaine, relancez au moins une fois.
  5. Dans un autre cas de figure, notez vos suggestions et présentez-les lors de l’entretien. Ramit Sethi parle de cette méthode comme de la « technique du porte-documents ».

Vous trouverez davantage d’exemples dans cet article (qui vous prendra 8 minutes à lire et d’où provient également le terme de « projet pré-entretien »).

D’expérience, ayant supervisé pendant quatre ans des processus d’embauche compétitifs chez 80,000 Hours, nous pouvons vous garantir que réaliser l’un de ces projets vous place immédiatement dans le top 20 % des candidatures (tant que vos suggestions tiennent la route). C’est une démarche qui montre beaucoup d’enthousiasme, et la plupart des candidates et candidats savent à peine en quoi consiste le poste dont il est question.

Période d’essai

Si l’organisation semble hésitante, vous pouvez proposer de réaliser un premier contrat court (par exemple un stage, une prestation freelance ou un CDD en fonction de votre situation), et même mettre en avant la période d’essai au début du contrat qui permettra de déterminer si votre travail est satisfaisant. Vous pouvez également négocier une clause qui fera augmenter votre rémunération à la fin de la période d’essai ou après une période déterminée pour permettre à l’entreprise de vous verser un salaire moins conséquent le temps de vous évaluer. 

Ne proposez cette option que si l’organisation vous paraît réticente, sinon vous risquez de donner l’impression de vous sous-estimer.

Repli vers une fonction proche

Si le poste que vous voulez n’est pas à votre portée pour l’instant, envisagez de postuler pour une autre fonction au sein de l’organisation – en freelance, par exemple, ou un échelon plus bas que ce qui vous intéresse vraiment.

Occuper un poste proche de celui que vous visez vous donne l’opportunité de prouver votre motivation et votre adéquation à la culture de l’organisation. En cas de poste à pourvoir, c’est beaucoup plus simple de promouvoir quelqu’un avec qui on a déjà travaillé que de lancer un long processus de recrutement.

Mais vérifiez bien que le poste que vous allez viser en plan B peut vraiment vous mener au rôle convoité. Par exemple, nous voyons régulièrement des candidatures à des postes opérationnels dans des organismes de recherche motivées par l’espoir de passer côté recherche. Ce sont deux parcours qui nécessitent des compétences très différentes et sont donc considérés de manière indépendante, or la majorité des gens sont davantage intéressés par la recherche. Le taux de succès de cette stratégie, sans être nul, est donc faible, et les deux côtés peuvent en retirer de la frustration.

Comment se préparer pour un entretien

Si vous pouvez montrer à l’entreprise que vous êtes apte à résoudre ses problèmes, vous avez déjà fait la majeure partie du chemin, et vous n’avez pas forcément besoin de faire de l’entretien un succès fracassant. Mais vous avez tout de même des possibilités de rendre votre présentation plus convaincante.

Ci-dessous, quelques-uns des meilleurs conseils que nous ayons trouvés en matière de préparation d’entretien. Ils peuvent aussi vous aider à trouver des leads pendant une phase de réseautage. Ignorez cette section si vous n’êtes pas activement en train de chercher du travail.

  1. Lorsque vous rencontrez quelqu’un qui serait susceptible de vous embaucher, posez-lui beaucoup de questions pour comprendre les enjeux auxquels son entreprise fait face. Échangez au sujet de vos éventuelles possibilités d’y contribuer. C’est exactement comme ça qu’on réussit une vente. Des recherches sur la vente, sous la forme d’une enquête, ont conclu qu’« il y a une association statistique claire entre l’emploi de questions et le succès de l’interaction ». Encore mieux : un groupe de vendeurs et vendeuses a vu son efficacité augmenter après avoir été entraîné à poser davantage de questions5.
  2. Préparez vos trois principaux arguments de vente avant les entretiens. Ce sont les messages que vous allez tâcher de faire passer au cours de la discussion. Par exemple : 1) J’ai déjà eu de bons résultats à un poste similaire, 2) Cette entreprise me motive énormément et 3) J’ai des suggestions quant à ce sur quoi je pourrais travailler. En notant ces points en amont, vous augmentez vos chances de réussir à mentionner ce qui compte le plus, et la mémoire de votre auditoire se limitera à peu près à trois éléments, raison pour laquelle c’est typiquement ce qu’on vous conseillera de faire pour un pitch d’idée commerciale. Si vous ne savez pas bien ce que vous avez à offrir, jetez un œil à cet exercice d’inventaire à la fin de notre article sur le capital professionnel.
  3. Concentrez-vous sur le plus flatteur. Quelle phrase vous met le plus en valeur : « J’ai conseillé M. Obama sur la politique énergétique » ou « J’ai conseillé M. Obama sur la politique énergétique et j’enseigne en lycée depuis trois ans » ? On a tendance à vouloir faire rentrer tout ce qu’on a fait dans son CV, mais en général, il vaut mieux choisir son principal ou ses deux principaux accomplissements, et se concentrer là-dessus. C’est plus flatteur, vous arriverez plus facilement à les placer dans la conversation et vous aurez davantage de chances que les personnes en face de vous s’en souviennent.
  4. Préparez un ou deux faits concrets pour appuyer vos trois grands arguments de vente. Par exemple, si votre entretien concerne un poste de développement web, plutôt que « Je travaille dur », dites : « Une de mes connaissances dirige une organisation qui était sur le point de recevoir une couverture médiatique. Il lui fallait un site web en 24 heures, alors nous avons passé une nuit blanche dessus. Le lendemain, nous avions 1 000 inscriptions. » Plutôt qu’affirmer « J’ai très envie de travailler dans ce secteur », racontez l’histoire qui a mené à votre candidature. Les récits et les détails concrets sont bien plus mémorables que les déclarations abstraites6.
  5. Trouvez comment résumer ce que vous avez à offrir en une seule phrase. Ce n’est pas en disant que ses iPods sont 30 % meilleurs que des lecteurs MP3 que Steve Jobs a réussi à en vendre des millions, c’est avec le slogan « 1 000 chansons dans votre poche ». Si vous avez une présentation brève et percutante, les autres pourront plus facilement faire votre promotion. Par exemple, une accroche comme « C’est la personne qui a conseillé M. Obama sur sa politique climatique, elle voudrait un poste dans la recherche » est idéale.
  6. Préparez des réponses aux questions les plus probables. Écrivez-les et entraînez-vous à les dire à voix haute. Vous entendrez généralement les trois phrases suivantes : 1) Parlez-moi de vous (c’est l’occasion de raconter l’histoire que vous aurez choisie pour votre candidature et de mentionner un ou deux accomplissements), 2) Pourquoi voulez-vous ce poste ? et 3) Que voudriez-vous nous demander ? Puis la personne en face de vous posera généralement des questions comportementales ciblant les traits de caractère qui l’intéressent le plus. Généralement, la phrase commence par « Racontez-moi une fois où vous avez… » et se termine par « démontré des qualités de leadership », « dû travailler en équipe », « dû faire face à une situation ou à une personne difficile », « connu un échec » ou « connu un succès ». Vous trouverez ici une liste de questions d’entretien d’embauche typiques.
  7. Entraînez-vous à passer l’entretien du début à la fin. Retrouvez une connaissance, demandez-lui de vous poser cinq questions d’entretien d’embauche et répondez-lui du tac au tac. S’il n’y a personne qui puisse vous aider, prononcez vos réponses à voix haute et répétez mentalement le bon déroulement de l’entretien. Demandez-vous ce qui a le plus de chances de mal se passer et ce que vous ferez dans ce cas de figure.
  8. Tirez des enseignements. Après chaque entretien, prenez des notes : ce qui s’est bien passé, ce qui aurait pu mieux se passer et ce que vous ferez différemment la fois suivante.

Progressez et adaptez votre méthode

Réussir un processus de recrutement est une compétence difficile qui ne s’apprend pas en un claquement de doigts.

Après chaque entretien ou autre interaction importante avec quelqu’un qui soit apte à vous embaucher, écrivez ce qui s’est bien passé, ce qui aurait pu mieux se passer et ce que vous ferez différemment la fois suivante.

Si vous avez passé 5 à 10 entretiens sans jamais progresser vers l’étape supérieure, il est temps de faire le point de manière plus drastique. Vous avez peut-être une manière de vous présenter qui vous porte préjudice. Demandez à quelqu’un du secteur (idéalement qui ait de l’expérience en recrutement) de regarder votre candidature et faites un faux entretien ensemble (ou racontez-lui ce qui s’est passé lors de vos tentatives précédentes).

De la même façon, si vous n’avez toujours pas décroché d’entretiens malgré plus de 20 candidatures, demandez à quelqu’un du milieu de jeter un œil à vos envois.

Si vous n’arrivez pas à identifier d’erreur, c’est peut-être qu’il y a un souci de compatibilité vis-à-vis des emplois ciblés, et qu’il faudrait envisager de changer de domaine ou de type de poste.

Si vous avez passé 10 entretiens et atteint plusieurs fois les phases finales sans pour autant décrocher une offre d’embauche, poursuivez sur cette voie. En général, 3 à 10 personnes arrivent jusqu’au bout du processus, donc, statistiquement, vous allez passer par là au moins 5 fois avant de recevoir une offre.

À l’inverse, si vous voyez que les offres arrivent assez facilement, vous pouvez tenter des options plus ambitieuses.

Étape 3 : Négociation

La négociation commence au moment de l’offre, lorsque l’entreprise déclare vouloir vous engager.

La majorité des gens, trop enthousiastes à l’idée d’avoir un travail ou mal à l’aise vis-à-vis d’une négociation potentielle, n’essaient même pas. Mais 15 minutes de négociations pourraient suffire à vous apporter des avantages très importants pour les quelques années à venir. Le cœur du message, ici, c’est : envisagez-le sérieusement.

Par exemple, et si vous demandiez à votre entreprise un jumelage de vos dons à des organismes caritatifs ? Les sommes supplémentaires pourraient atteindre plusieurs milliers d’euros par an, faisant de ce quart d’heure de négociation l’un des plus productifs de votre vie.

Vous pouvez également négocier beaucoup de choses : rejoindre telle équipe, avoir des horaires plus flexibles, télétravailler, ou vous former à une certaine compétence. Tous ces éléments peuvent faire une différence de taille pour votre bonheur au quotidien et pour votre capital professionnel, et ils sont souvent plus faciles à demander qu’un meilleur salaire.

Négocier n’est pas toujours approprié. N’essayez pas si le poste qu’on vous propose est très standardisé, comme c’est le cas pour beaucoup d’emplois au gouvernement : on ne pourra pas changer votre contrat. N’essayez pas non plus si vous n’avez dépassé les autres candidatures que d’un cheveu ou si vous n’avez pas d’autre opportunité. Et n’essayez surtout, surtout pas tant que l’entreprise ne vous a pas fait une offre – tenter de négocier dès l’entretien sera mal vu.

Mais selon nous, une fois que vous avez reçu l’offre, dans la majorité des cas, il vaut mieux tenter de négocier. Un recrutement prend des mois et demande beaucoup de temps de management. Au stade où vous en êtes, l’entreprise a investi plusieurs milliers d’euros dans le processus. La recrue potentielle no 1 est en général largement au-dessus de la no 2. Il est donc peu probable qu’on laisse partir le meilleur candidat ou la meilleure candidate pour, mettons, 5 % d’augmentation des coûts.

C’est encore moins probable que l’entreprise se rétracte de son offre initiale parce que vous aurez essayé de négocier. Tant que votre réponse reste polie, le pire qui puisse vous arriver est généralement qu’elle campe sur ses positions.

C’est tout particulièrement lorsque vous avez plus d’une offre intéressante que vous devez le plus envisager de négocier, car vous aurez de quoi retomber sur vos pieds facilement.

Comment négocier

L’idée de base est simple : vous expliquez à l’organisation la valeur que vous apporterez et en quoi il serait justifié de vous donner les avantages que vous demandez. Cherchez ensuite des mesures de performances objectives et des solutions gagnant-gagnant : pouvez-vous céder du terrain sur un domaine important pour l’entreprise en échange de quelque chose d’important pour vous ? Par exemple :

  • Dans ce secteur, les profils avec mon niveau d’expérience sont généralement payés 50 000 € et peuvent télétravailler deux jours par semaine. Mais c’est avec vous que j’ai envie de collaborer. Pouvez-vous vous aligner sur les autres entreprises ?
  • J’aimerais vraiment beaucoup me former aux compétences de vente et je souhaiterais donc travailler aux côtés de telle personne. Je serais ainsi beaucoup plus efficace à mon poste dans 6 mois.

Si vous n’avez pas assez d’ascendant, vous pouvez tâcher de négocier une promotion ou une augmentation à venir :

  • Je voudrais évoluer vers tel poste à terme. Que faudrait-il que je fasse au cours des 6 prochains mois pour y arriver ?

Puis, demandez-leur de s’y engager, à condition que vous atteigniez les critères demandés.

Négociation après l’embauche

Une fois que vous commencez à travailler, tâchez d’afficher les meilleures performances possibles, puis renégociez. La plupart des entreprises n’auront aucune envie de perdre quelqu’un dont les résultats sont déjà excellents.

Gardez seulement bien en tête qu’il y a généralement un processus standard pour les évaluations de performance et que vos requêtes devront attendre ce moment-là.

En apprendre davantage sur la négociation

La question de la négociation salariale a été abondamment traitée par d’autres que nous, et cet article ne fait qu’effleurer la surface du sujet. Ce guide (30 minutes de lecture) est une ressource pertinente. Ramit Sethi (dont le style ne conviendra pas à toutes les situations !) a également des conseils sur la question (14 minutes de vidéo et un guide PDF gratuit en échange d’une inscription à sa newsletter). Si vous voulez creuser, vous pouvez lire Comment négocier avec les gens difficiles de William Ury, qui a mis au point le programme de négociation de la faculté de droit de Harvard.

Motivation : préparez un plan pour rester d’attaque

Trouver un premier emploi risque d’être la chose la plus difficile que vous ayez faite de toute votre vie – vous n’aviez sans doute jamais pris 30 râteaux d’affilée jusqu’ici. Ce sera peut-être un travail sur plusieurs mois. Et vous risquez d’affronter tout cela en solitaire. De quoi faire passer les applications de rencontres pour une promenade de santé.

C’est donc une période au cours de laquelle vous allez devoir vous appuyer sur toutes les techniques de motivation possibles. Quelques conseils :

  1. Trouvez (et c’est sans doute la meilleure de toutes les recommandations, selon notre lectorat) un ou une binôme qui soit également en train de chercher du travail. Demandez-vous comment les choses avancent, échangez des astuces et des pistes. Autre possibilité : dénichez quelqu’un qui a fini par trouver chaussure à son pied après une recherche d’emploi similaire et qui accepte de vous rencontrer et de vous conseiller.
  2. Donnez-vous un objectif spécifique – parler à au moins cinq personnes par semaine jusqu’à décrocher une offre, par exemple –, annoncez-le publiquement et promettez de vous donner une pénalité en cas d’échec.
  3. Dédramatisez les refus. Par exemple, faites-vous une carte de fidélité que vous pouvez tamponner chaque fois que vous recevez une réponse négative, pour voir ces signes de votre persistance s’accumuler, et offrez-vous une glace une fois que vous l’avez remplie !
  4. Traitez votre recherche d’emploi comme un travail. Sachant que vous allez très probablement passer des années à votre futur poste, 40 heures par semaine, ce ne serait pas déraisonnable de passer 5 % de cette durée voire plus à l’obtenir, ce qui correspond déjà à 1 à 2 mois de travail à temps plein. Plus vous pourrez y consacrer de temps, meilleures seront vos perspectives de résultats. Et si vous n’êtes pas déjà en poste actuellement, traiter votre recherche d’emploi comme un travail en soi peut beaucoup vous aider à ne pas perdre en motivation. Commencez à 9 heures et finissez à 17 heures.
  5. Appliquez à votre recherche d’emploi des conseils de motivation génériques. Vous pouvez par exemple lire le livre The Motivation Hacker de Nick Winter et les conseils en matière de productivité de notre article pour améliorer son capital professionnel dans n’importe quel travail.

Consultez nos conseils par métier

La meilleure façon de trouver un emploi dépend du type d’emploi que vous cherchez. Allez lire nos analyses de carrières et descendez tout en bas du profil qui vous intéresse pour trouver des recommandations personnalisées en fonction de chaque métier.

Ne cherchez plus jamais de travail

Vos recherches d’emploi deviendront peu à peu plus faciles à mesure que vous gagnerez en capital professionnel.

Ce que vous pouvez faire de mieux pour vous retrouver dans une bonne position à l’avenir est d’étoffer votre réseau pour pouvoir améliorer vos références. Nous avons des conseils là-dessus ici et dans l’article suivant.

Une fois que vous avez trouvé votre travail, concentrez-vous sur votre montée en compétences et sur vos performances. Le meilleur marketing, c’est le bouche-à-oreille – faites en sorte que les entreprises vous recherchent, pas l’inverse. Si vous faites du bon travail, on voudra activement vous recommander auprès d’organisations qui embauchent, parce que cela leur rendra service autant qu’à vous. Lisez notre article sur le capital professionnel pour apprendre comment ne plus jamais avoir à chercher du travail.

Conclusion

Trouver un emploi peut être un processus désagréable, mais en suivant les étapes listées dans l’article, vous vous donnez les meilleures chances de réussir. Et ainsi, vous vous assurez de réaliser votre potentiel en menant une carrière satisfaisante qui contribuera au monde.

Appliquer ces conseils à votre propre carrière

Quelles sont les trois choses les plus importantes à faire pour obtenir vos meilleures options ?

Essayez d’être aussi spécifique que possible. Voici quelques bons exemples :

  • Rester en contact avec la personne qui a réalisé mon tutorat lors de mon dernier stage.
  • Envoyer 10 candidatures.
  • Rencontrer 3 personnes du secteur.
  • Trouver un ou une partenaire de recherche d’emploi.

Ce que vous avez à faire de mieux impliquera probablement de parler à d’autres personnes.

Quand allez-vous vous en occuper ? De nombreuses études ont montré qu’écrire quand on va faire une tâche augmente de beaucoup la probabilité de réellement la réaliser – on parle d’« implémentation d’intention ».

Notes et références
  1. La durée moyenne d’une période de chômage est de 20 à 30 semaines, soit environ 6 mois. Source : FRED, lien live

    Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail s’établit à 350 jours.
  2. Par exemple, les deux premières recommandations du service de conseils professionnels du Royaume-Uni portent sur les sites d’offres d’emplois sur internet. Lien de l’archive du 14 octobre 2022.
  3. L’édition 2015 de De quelle couleur est votre parachute ? mentionne plusieurs études qui ont constaté des taux de succès par CV de moins de 1 sur 1 000. Richard Bolles estime le taux de succès global de la stratégie consistant à envoyer son CV à moins de 10 % : c’est cohérent avec le nombre de 1 sur 1 000 si les chercheuses et chercheurs d’emploi envoient en moyenne 100 CV, ce qui semble raisonnable. Ce sont malheureusement les meilleures données dont nous ayons connaissance en matière de taux de succès de recherche d’emploi.
  4. Sam Altman est l’ex-président de Y Combinator, le no 1 mondial des accélérateurs de start-up. Dans ses conseils d’embauche aux start-ups, il déclare :
    Concentrez-vous sur les meilleures sources de recrues potentielles. Pour le dire très simplement, appuyez-vous en priorité sur votre réseau personnel. Les meilleurs viviers de candidatures que j’aie jamais vus sont les cercles amicaux et les amis d’amis, et ce, avec un effet de levier d’au moins 10. Même si vous pensez ne pas pouvoir recruter ces personnes, poursuivez sans relâche les meilleurs profils. Si ça ne marche que 5 % du temps, ça en vaut encore largement la peine. Quand vous embauchez quelqu’un, dès que vous avez la certitude d’avoir affaire à une perle rare, prenez cette personne entre quatre yeux et arrachez-lui les noms de tous les individus que vous devriez essayer d’engager. Attendez-vous à avoir du pain sur la planche.
    Lien de l’archive du 5 juin 2016.

    Nous sommes d’avis qu’il s’agit effectivement d’une bonne pratique, au moins dans la tech. Cet article du New York Times décrit également la généralisation de la pratique des recommandations comme principale méthode de recrutement dans le monde des affaires :
    « In Hiring, a Friend in Need Is a Prospect, Indeed », Nelson Schwartz, 27 janvier 2013.
  5. Lire SPIN Selling de Neil Rackham.
    Ses travaux se basent sur des enquêtes menées auprès de 35 000 vendeurs et vendeuses et s’appuient sur la littérature scientifique préexistante, ce qui fait que les recherches de Neil Rackham sont parmi les plus complètes que nous connaissions. D’autant plus que la plupart des autres conseils sont orientés vers la vente de biens bon marché, un type de vente en fait bien différent.
    Neil Rackham a non seulement identifié les techniques employées par les plus efficaces des vendeuses et vendeurs, mais il a également formé plusieurs personnes à ces techniques et a démontré qu’elles les rendaient plus performantes par rapport à un groupe de contrôle ayant reçu une formation commerciale standard.  
  6. Le populaire Idées de Génie, de Chip et Dan Heath, synthétise les recherches sur ce qui rend une communication mémorable. Il insiste sur l’importance d’utiliser des histoires, des analogies et des faits concrets pour que vos idées marquent davantage les esprits.

Commencez à lire :

Quelle est la meilleure façon de se faire des relations ?

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