Ce qu’est Open Philanthropy Project (et ce qu’il n’est pas)
Depuis un peu plus d’un an, Open Philanthropy Project (OPP) a commencé à faire couler beaucoup d’encre en France chez des commentateurs « révélant » le soutien financier apporté par cette organisation à L214, et le mettant en lien avec le secteur naissant de la viande cultivée, ou plus généralement des alternatives aux produits d’origine animale[1].
Un dossier intitulé “Les GAFA veulent-ils nous rendre végans”, paru en février 2019 dans We Demain sous la plume de Gilles Luneau, a ainsi été très commenté, et ses thèses largement reprises. Puis, en février 2020, est paru un livre du même auteur sous le titre Steak barbare : Hold-up végan sur l’assiette. On a pu lire à son sujet, dans un article de Valeurs Actuelles daté du 7 mars 2020 : « c’est donc par le fil de l’argent, et celui de l’idéologie végane, qu’il [Gilles Luneau] va tisser son enquête. En partant de L214, il arrive vite à l’Open Philanthropy Project. Cette fondation d’“altruisme efficace” américaine oriente ses dons vers de nombreuses associations antispécistes américaines et européennes, mais également vers plusieurs start-up qui se lancent dans la création de “viandes alternatives” ». Valeurs Actuelles aborde d’ailleurs de nouveau le sujet dans un article du 10 Mars. Cette revue est loin d’être la seule à avoir relayé les informations de Gilles Luneau. L’Humanité ou encore 20 minutes ont fait de même.
Il serait erroné de penser que Gilles Luneau est la seule personne à s’intéresser à ce sujet. Les affirmations en question sont avancées de manière récurrente et sous des formes très similaires par certaines personnalités régulièrement invitées dans de nombreux médias (Jocelyne Porcher, Paul Ariès, Frédéric Dehnez), dont les thèses sont relayées par un grand nombre d’acteurs du monde agricole et politique et fréquemment utilisées dans le but de discréditer L214 ou d’autres associations du domaine de la protection animale. Si cet article répond principalement aux affirmations de Gilles Luneau, il aurait également pu être écrit, par exemple, en réaction à la parution de Cause animale, cause du capital de Jocelyne Porcher ou encore de La Cause végane. Un nouvel intégrisme ? de Frédéric Denhez.
Pourquoi Open Philanthropy Project financerait-il les startups et organisations antispécistes évoquées par Gilles Luneau ? Celui-ci défend la thèse suivante dans son livre et en interview : « au départ, en grossissant le trait, il y a la Silicon Valley et Bill Gates. Eux amorcent la pompe parce qu’ils y croient. Ils se reposent sur l’Open Philanthropy Project, centre d’aiguillage de l’argent qui les pousse à investir leur argent dans la viande artificielle, mais aussi dans la propagande en Europe par exemple. Le lien est simple : en alimentant le dégoût de la viande dans l’opinion publique, on va faire passer des lois, et l’acceptation des nouveaux produits dans la loi. »[2]
OPP étant pratiquement inconnu en France, aucun contre-discours n’a pu prendre forme pour remettre en question ces affirmations, qui sont généralement reprises telles quelles dans les médias sans qu’un véritable travail de vérification ne semble être fait, que ce soit auprès d’OPP lui-même ou d’organisations travaillant en lien avec lui. S’agissant d’une organisation importante dans l’écosystème de l’altruisme efficace, nous avons jugé utile d’apporter des éléments de clarification sur ce qu’est OPP, et ce qu’il n’est pas.
Pour une explication brève, il est possible de ne lire que le résumé en fin d’article (“Au final, Open Philanthropy Project c’est quoi ?”)
Open Philanthropy Project
Comme l’indique son site, Open Philanthropy Project est une organisation à vocation philanthropique constituée de plusieurs entités juridiques liées entre elles, visant à octroyer des financements dans le but de soutenir différents projets dont elle estime qu’ils ont un fort impact positif sur le monde.
Pour ce faire OPP cherche à mener des analyses rigoureuses afin d’éclairer ses choix d’allocation des ressources dont il dispose. Comme le “open” dans son nom l’indique, OPP est attaché à la transparence de son fonctionnement et fournit par exemple la liste complète des financements qu’il a accordés, de leurs bénéficiaires, et des raisonnements sous-jacents. Les affirmations de certains auteurs prétendant avoir « enquêté » afin de « révéler » les activités d’OPP peuvent ainsi prêter à sourire : il leur a suffi de consulter des informations publiques accessibles en quelques clics.
OPP est né d’un partenariat entre, d’une part, Good Ventures, la fondation de Dustin Moskovitz, un des cofondateurs de Facebook et d’Asana, et de son épouse Cari Tuna, et, d’autre part, GiveWell, une organisation visant à identifier et promouvoir les ONG les plus efficaces pour lutter contre l’extrême pauvreté et améliorer la santé des personnes vivant dans des pays en développement.[3] Les deux organisations ayant constaté qu’elles partageaient une vision et des valeurs communes, elles en sont venues à collaborer étroitement. Ce partenariat a pris le nom d’Open Philanthropy Project en 2014.
Les fonds dont dispose OPP proviennent principalement de la fortune personnelle de Dustin Moskovitz et de Cari Tuna. Contrairement à ce que semblent avancer Gilles Luneau et d’autres commentateurs, rien n’étaye à notre connaissance l’affirmation selon laquelle Bill Gates aurait été impliqué dans la création ou le financement d’OPP. De même, le lien supposé entre OPP et les GAFA(M) doit être relativisé : Dustin Moskovitz a certes cofondé Facebook en 2004, et doit à cela une grande partie de sa fortune, mais il a quitté l’entreprise en 2008. Or Cari Tuna et lui ont créé Good Ventures en 2011, soit trois ans après.
Tout cela ne nous donne pas à ce stade d’indications précises du fonctionnement et des objectifs d’OPP. Pour chercher à mieux les comprendre, on peut commencer par regarder comment l’organisation se présente elle-même, et où vont ses dons.
Que finance Open Philanthropy Project ?
Voici ce que l’on peut lire sur la page “Focus Areas” (domaines d’intervention privilégiés) d’Open Philanthropy Project :
« Nous pensons qu’il est important que les philanthropes s’engagent délibérément et à long terme dans des causes. Une “cause” est le domaine autour d’un problème ou d’une opportunité particulière — comme la réforme du système de justice pénale, la prévention des pandémies ou la réduction de la charge de la maladie d’Alzheimer — dans lequel il est nécessaire de développer une expertise et des réseaux pour prendre de bonnes décisions en matière de dons. Nous nous référons aux causes que nous estimons prioritaires en tant que “domaines d’interventions privilégiés” (“focus areas”). Nous avons étudié un large éventail de domaines d’intervention potentiels, en intégrant à notre réflexion des informations relatives à l’histoire de la philanthropie ainsi qu’aux causes aujourd’hui privilégiées par les autres fondations. Nous avons identifié des domaines d’interventions privilégiés qui se démarquent au regard des critères suivants[4] :
- Ampleur : Combien d’individus sont concernés par ce problème, et avec quelle intensité ?
- Caractère négligé : Toutes choses égales par ailleurs, nous préférons les causes qui reçoivent moins d’attention de la part des autres acteurs, en particulier des autres grands philanthropes.
- Potentiel d’amélioration : Nous recherchons des moyens clairs par lesquels un donateur pourrait permettre des progrès significatifs quant à la résolution du problème ciblé.
Jusqu’à présent, nous nous sommes concentrés sur la sélection de domaines d’interventions privilégiés dans quatre grandes catégories : politiques étatsuniennes ; risques de catastrophes mondiales ; recherche scientifique ; santé et développement dans le monde. »[5]
Puisque ces catégories peuvent sembler assez vagues, voici quelques exemples plus concrets de ce qu’elles recouvrent :
- Développement et santé dans le monde : lutte contre le paludisme, transferts d’argent aux personnes vivant dans l’extrême pauvreté, amélioration des conditions de scolarité dans les pays en développement, etc.
- Politiques étatsuniennes : réforme de la justice pénale, bien-être des animaux d’élevage, politiques de stabilisation macroéconomique, etc.
- Risques de catastrophes globales : biosécurité et préparation aux risques de pandémies, risques liés au développement de l’intelligence artificielle.
- Recherche scientifique : santé et bien-être humains, outils et techniques relatifs à l’innovation scientifique, etc.
Un premier constat s’impose : si le bien-être des animaux d’élevage (qui reste catégorisé parmi les “politiques étatsuniennes”, bien que des financements aient été octroyés à des organisations d’autres pays) fait bien partie des préoccupations d’OPP, il n’est qu’un domaine d’intervention parmi de nombreux autres. Parmi ces derniers on notera par exemple la biosécurité et la préparation aux risques de pandémies. Ainsi, le Johns Hopkins Center for Health Security, qui a joué un rôle de premier plan durant la crise du COVID-19, a bénéficié depuis 2017 d’importants financements de la part d’OPP.
Le bien-être des animaux d’élevage n’était par ailleurs pas un des domaines d’intervention initiaux d’OPP, qui se focalisait alors sur le domaine d’expertise de GiveWell, le développement et la santé dans le monde. Ce n’est que depuis 2016 qu’OPP oriente une partie de ses dons vers des organisations susceptibles d’améliorer la condition animale.
OPP publie également sur son site l’historique complet de ses dons[6], également téléchargeable. Il est donc possible d’examiner en détail les financements octroyés (consultation le 12 mars 2020[7]).
Les trois causes bénéficiant de la plus grande quantité de fonds sont en premier lieu (et de loin) la santé et le développement humains dans le monde, avec environ 337 millions de dollars, suivis de la recherche scientifique, avec 124 millions de dollars, et enfin les risques potentiels liés au développement de l’intelligence artificielle, avec 116 millions de dollars. Les financements consacrés au bien-être animal (84 millions de dollars) constituent moins de 10% du total.
Qui bénéficie des dons d’Open Philanthropy Project à destination du bien-être animal ?
Avant de se demander « à qui profite le crime », il peut être intéressant de clarifier le mobile de ce « crime ». Sur cette page expliquant pourquoi OPP investit pour améliorer le bien-être des animaux d’élevage, on peut lire : « L’agriculture industrielle aux États-Unis concerne des milliards d’animaux chaque année. Les informations dont nous disposons suggèrent que ces animaux sont souvent traités d’une manière qui peut leur causer des souffrances extrêmes au cours de leur vie. »
Dans la liste des bénéficiaires de financements d’OPP, on trouve de nombreuses associations de défense des animaux opérant aux États-Unis ou dans d’autres pays du monde. L214 fait partie des associations étrangères qui ont bénéficié d’un financement. Voici comment a été conditionné le don de 1,1 million d’euros, étalé sur deux ans, octroyé en novembre 2017 par OPP à L214 : « grâce à ce financement, L214 mènera une campagne en faveur de la réduction de la consommation de viande de poulet ainsi qu’une campagne à destination des entreprises avec pour objectif d’améliorer les normes de bien-être des poulets de chair. ». Ce don s’inscrit dans une stratégie de long terme d’OPP, qui a fait de l’amélioration des conditions de vie des poules et des poulets une priorité, et a en conséquence financé plusieurs associations dans le monde menant des campagnes portant spécifiquement sur cet enjeu. Cette stratégie est détaillée à différents endroits sur le site d’OPP, par exemple ici, là, ou encore à cet endroit.
OPP décrit par ailleurs une autre approche pour atteindre le même objectif de lutte contre les souffrances animales causées par l’élevage industriel. Elle consiste à améliorer la qualité et la disponibilité des alternatives aux produits d’origine animale. Voici ce qu’il en est dit :
« Au départ, les raisons qui nous ont amenés à étudier la question des alternatives aux aliments d’origine animale sont les suivantes :
- Nous pensons que, pour quelqu’un qui se soucie du bien-être des animaux de ferme, le traitement des animaux dans l’agriculture industrielle est un problème extrêmement important. Pour plus de détails, voir notre aperçu du traitement des animaux par l’élevage industriel.
- Il nous semble que s’il existait des alternatives végétales ou de culture à la viande et aux œufs qui soient compétitives en termes de coût et de goût par rapport aux aliments d’origine animale, cela pourrait réduire considérablement la quantité de viande et d’œufs produits, et donc réduire considérablement la douleur et la souffrance des animaux dans l’agriculture industrielle.
- Ce domaine semblait peu susceptible de bénéficier d’un soutien financier de la part des sources de financement traditionnelles soutenant la recherche et le développement dans les sciences de la vie. »
Et en effet, on retrouve parmi les bénéficiaires des dons d’OPP des organisations à but non lucratif (comme le Good Food Institute) et des universités travaillant sur le développement d’alternatives aux produits d’origine animale, dont la viande cultivée.
En revanche, aucune entreprise de viande cultivée n’a reçu de financement de la part d’OPP. Une seule entreprise d’alternatives végétales à la viande, Impossible Foods, a bénéficié d’un financement en 2016. C’est tout. Et pour cause : OPP a depuis constaté que les startups et entreprises travaillant sur le développement d’alternatives aux produits d’origine animale parvenaient à lever des capitaux par les voies classiques (voir cette lettre d’information de Lewis Bollard, directeur du département « bien-être animal » d’OPP, dans laquelle il explique pourquoi il ne juge plus judicieux d’investir dans des entreprises développant des alternatives aux produits animaux).
Finalement, Open Philanthropy Project, c’est quoi ?
Ce qui suit est un court résumé des paragraphes précédents, assorti de quelques considérations complémentaires en guise de conclusion.
Open Philanthropy Project est une organisation philanthropique visant à octroyer des financements dans le but de soutenir différents projets dont elle estime qu’ils ont un fort impact positif sur le monde.
OPP cherche à développer des méthodes rigoureuses afin d’identifier les meilleures manières d’avoir un tel impact positif, publie ses recherches en la matière, et se charge d’allouer sur cette base les fonds qui lui sont confiés. Ceux-ci proviennent principalement de la fortune personnelle de Dustin Moskovitz, cofondateur de Facebook, et de sa femme Cari Tuna, bien qu’historiquement d’autres (rares) donateurs aient également pu contribuer.
Les causes auxquelles s’intéresse OPP sont très variées, allant de la prévention des risques pandémiques à la lutte contre la pauvreté, en passant par la recherche scientifique et la réforme du système de justice pénale américain. Si OPP consacre la plupart de ses dépenses à aider les humains d’aujourd’hui, il se préoccupe également du sort des générations futures et de celui des animaux. C’est pour cette raison qu’il cherche à lutter contre les souffrances causées par l’élevage industriel.
Moins de 10% des financements octroyés par OPP sont destinés à des organisations œuvrant dans le domaine du bien-être animal, qu’il s’agisse d’améliorer le sort des animaux d’élevage ou de promouvoir le développement d’alternatives aux produits d’origine animale. Une seule entreprise privée produisant de telles alternatives a bénéficié d’un financement d’OPP. Il s’agit d’Impossible Foods, en 2016, qui produit de la « viande » végétale.
Si Gilles Luneau, comme d’autres auteurs ayant fait des affirmations similaires, a correctement identifié certains acteurs et certaines interventions, OPP ayant bien, par exemple, financé L214 à hauteur d’1,1 million d’euros (information disponible publiquement sur le site de chacune des deux organisations) au titre d’un don spécifiquement destiné à mener des campagnes en faveur d’un meilleur traitement des poulets de chair, il se méprend sur les activités principales d’OPP et ses ambitions.
Le lien qu’il prétend dévoiler entre le financement d’associations oeuvrant pour le bien-être animal et celui d’organisations promouvant les alternatives aux produits d’origine animale existe bien, mais de manière indirecte, les deux découlant d’un même principe premier : la volonté de réduire les souffrances liées à l’élevage industriel. Les informations dont il est fait état sont publiques, et les raisonnements sous-jacents explicités de manière transparente sur le site d’OPP.
On pourra aussi noter une certaine confusion, dans les thèses avancées, entre des références à des individus agissant dans le cadre de leurs activités philanthropiques privées (en l’occurrence Dustin Moskovitz, Bill Gates n’ayant jamais eu à notre connaissance de lien avec OPP) et des entreprises (comme Facebook, que Dustin Moskovitz a cofondée avant de la quitter en 2008), voire des ensembles d’entreprises (GAFA ou GAFAM) ou la “Silicon Valley” dans son ensemble, entités abstraites auxquelles il peut sembler hasardeux de prêter des intentions.
Comme c’est généralement le cas, la thèse de l’agenda caché peut sembler attrayante dans la mesure où elle prétend dévoiler un prétendu “dessous des cartes”. Mais elle ne paraît pas ici particulièrement plausible, les éléments factuels et historiques disponibles semblant corroborer la motivation altruiste d’OPP en faveur des animaux, de même que les autres domaines d’intervention retenus semblent découler d’une réelle volonté d’améliorer le sort des humains d’aujourd’hui et des générations futures.
Ayant une bonne connaissance des principes et des raisonnements mobilisés par OPP pour effectuer ses choix d’interventions, l’équipe d’Altruisme Efficace France se tient à la disposition de tout interlocuteur désireux d’échanger à son sujet afin d’éclairer dans la mesure du possible les points qui pourraient continuer à susciter des interrogations.
Notes de fin de page
[1] Vous trouverez dans la liste ci-dessous un historique des médias ou personnalités suggérant une collusion entre milliardaires et/ou entreprises de la Silicon Valley et associations véganes. On observe une intensification de ce discours en automne 2018, puis notamment depuis la parution du dossier “Les GAFA veulent-ils nous rendre végans” de Gilles Luneau dans We Demain en février 2019.
7 mai 2016 : La Fédération Nationale Agroalimentaire et Forestière-CGT affirme que L214 est financé par Bill Gates (mais non par OPP).
21 avril 2018 : Interview d’Aymeric Caron et Jocelyne Porcher dans Le Monde. Pas d’évaluation d’OPP, mais la thèse de la collusion véganes / milliardaires / viande cultivée chez Jocelyne Porcher.
7 novembre 2018 : un tweet de Christiane Lambert, présidente de la FNSEA sur le financement d’OPP à L214.
8 novembre 2018 : questionnement sur le financement d’OPP à L214 sur Web-Agri.
14 novembre 2018 Article (réservé abonnés) dans L’Opinion sur les « juteux financements de L214 ».
19 février 2019. Un article du Télégramme (réservé aux abonnés) évoque un rapport de l’Association pour le Maintien de l’Élevage en Bretagne où il est question des « financements louches de L214 ».
21 février 2019 : “Les GAFA veulent-ils nous rendre végans” de Gilles Luneau dans We Demain.
23 avril 2019 : Paul Ariès écrit sur le Blog Mediapart et reprend les thèses de Gilles Luneau.
25 avril 2019 : Causeur se met à son tour à relayer les thèses de Gilles Luneau sur le lien entre OPP, L214 et viande cultivée.
24 août 2019 : Article sur Agoravox (avec L214-OPP + l’infox sur L214-Carrefour)
Enfin, de nombreux articles ont évoqué ces thèses suite à la parution de Cause animale, cause du capital de Jocelyne Porcher et de La Cause vegane un nouvel intégrisme de Frédéric Denhez sur la période automne-hiver 2019.
[3] Un article sur la méthodologie de GiveWell est disponible sur notre blog : https://medium.com/altruisme-efficace/m%C3%A9thodologie-de-givewell-7100362eca0a
[4] Les personnes familières de l’altruisme efficace reconnaîtront certainement ces critères, servant régulièrement d’heuristiques pour identifier des causes prometteuses.
[5] Traduction par nos soins, comme toutes celles incluses dans cet article.
[6] À noter que les chiffres disponibles via l’historique des dons semblent légèrement datés par rapport à ceux directement annoncés par OPP. Par exemple, sur la page Global Health and Development, OPP annonce 133 dons réalisés pour un total de 392,1 million de dollars (contre 115 dons pour 337 millions de dollars dans l’historique téléchargeable), et sur leur page Scientific Research il est mentionné 55 dons pour un total de 130,8 millions de dollars.
[7] Pour obtenir le tableau de la répartition des financements d’OPP, nous avons téléchargé l’historique des dons au format CSV (option proposée sur la page “Grants Database”), afin de visualiser facilement les données sur Excel via un tableau croisé dynamique.